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L’argent, parlons-en

Je vis de mon travail. Une séance de psychothérapie dure 45 minutes. Une consultation à la demande dure davantage. Ce temps vous est consacré. Le prix des séances se négocie au début de ce travail, au cours de la première séance, en tenant compte de vos ressources, et se règle à chaque séance.

Etant donné qu’il s’agit d’un travail sur les résistances inconscientes, les séances ont lieu autant que possible à des horaires réguliers, chaque semaine. C’est pour ne pas se sentir de dette vis-à-vis de lui que le patient paie ses séances.

Il s’agit d’une expérience personnelle et les premières séances laissent le temps et la liberté, au patient comme à l'analyste, de se choisir avant de s’y engager.

 

« - S’il te plaît… Apprivoise-moi, dit-il !
- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n’ai pas beaucoup de temps. J’ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
- On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
- Que faut-il faire ? dit le petit prince.
-Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...
Le lendemain revint le petit prince.
- Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures, je commencerai d’être heureux. Plus l’heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m’agiterai et m’inquiéterai ; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur…
Il faut des rites. »

A. de Saint-Exupéry, Le Petit Prince

L'analyse n’a pas pour but de capter les ressources ni le cœur des patients mais de les rendre plus indépendants et, le traitement achevé, de leur permettre de vivre sans l'analyste.